Le rêve éveillé libre et l’hypnose comme outils d’accompagnement doux
Certaines personnes vivent des périodes de leur vie dans le flou, comme si des morceaux entiers de mémoire s’étaient effacés. On appelle cela une amnésie traumatique. Derrière ce mot se cache un mécanisme de protection puissant, que notre cerveau met en place pour nous permettre de survivre à un événement insoutenable.

L’amnésie traumatique : un mécanisme de survie
Quand une personne vit un traumatisme (agression, abus, guerre, accident, violences...), son cerveau peut littéralement « disjoncter ». Comme un fusible saute pour éviter l’incendie, certaines zones du cerveau se mettent hors circuit. Des neurones se déconnectent, des synapses disparaissent pour éviter que l’information ne circule de façon consciente. L’événement est alors "rangé ailleurs", dans un endroit figé, inaccessible à la mémoire ordinaire.
Cette amnésie n’est pas un oubli, c’est un verrou de survie. Elle ne dit pas : « tu as oublié », elle dit : « tu n’étais pas prêt·e à te souvenir ». Et parfois, on ne sera jamais prêt. Et c’est OK.
C’est l’un des points les plus importants à comprendre : c’est l’inconscient qui décide. Toujours. Il est notre gardien. Il sait exactement ce qui est bon pour nous, à quel moment, et surtout ce qui ne l’est pas. Vouloir forcer un souvenir à émerger, c’est prendre le risque de réactiver la souffrance sans protection. Cela peut être contre-productif, voire dangereux.
C’est pourquoi j’insiste sur le fait qu’il faut choisir avec soin le thérapeute avec qui l’on travaille. Il est fondamental d’avoir une approche douce, respectueuse, non-directive, qui ne pousse pas, qui n’arrache pas, mais qui accompagne.
Et surtout, méfiez-vous des promesses miracles : personne ne peut garantir une guérison en une seule séance ou vous faire "retrouver votre mémoire" en un claquement de doigts. Le travail thérapeutique est un chemin, pas une opération magique.

L’inconscient est le gardien du seuil
Dans mon accompagnement thérapeutique, j’utilise le rêve éveillé libre et l’hypnose spirituelle et énergétique comme outils d’exploration douce de l’inconscient. Ces méthodes permettent d’écouter ce que le corps, les sensations, les images ou les émotions ont à dire, sans rien forcer.
Le rêve éveillé libre, comme son nom l’indique, est libre : c’est l’inconscient qui choisit ce qu’il est prêt à travailler, dans l’ordre qui est juste pour la personne. Parfois, avant de pouvoir approcher un traumatisme ou une amnésie, il faut d’abord dénouer autre chose : une phobie, une séparation, une rupture amicale, un deuil, une dévalorisation, une peur, un licenciement, ou même une névrose ancienne. Les choses se font étape par étape, avec sagesse. L’inconscient sait où il faut aller, et quand.
Parfois, une image revient. Parfois un son, une odeur, une sensation physique, un goût, ou même un fragment de souvenir visuel. Mais dans la majorité des cas, la vue reste absente, surtout lorsque le traumatisme est trop violent. C’est un phénomène connu et très fréquent.
Car même si la mémoire visuelle reste bloquée, le corps, lui, se souvient. C’est ce qu’on appelle la mémoire sensorielle implicite. Le cerveau a enregistré les signaux dans d’autres zones. Et ce sont ces signaux qui peuvent refaire surface en séance, à travers un rêve, une sensation, une douleur, un frisson.
L’humain est bien fait. La nature aussi.

Notre organisme est incroyablement intelligent. Il sait s’adapter pour survivre. L’amnésie traumatique, aussi violente soit-elle à vivre, est une réponse saine à un événement insoutenable. Elle est là pour permettre à la personne de continuer à vivre, à se protéger, à avancer.
Retrouver la mémoire n’est ni une fin en soi, ni une obligation thérapeutique. Ce n’est pas une chasse aux souvenirs. Le véritable travail consiste à se réparer de l’intérieur, même sans tout savoir, même sans comprendre tout ce qui s’est passé.
Et c’est là que le rêve éveillé libre et l’hypnose offrent des chemins différents. Ce sont des moyens d’écouter l’inconscient, de traduire ses messages, de libérer les tensions enfouies, de réintégrer des parties de soi fragmentées... sans violence, sans forcer, en douceur.
Ce que je propose dans mes accompagnements
Je travaille avec une approche profondément respectueuse de l’être. Mon objectif n’est jamais de « faire revivre » un souvenir à tout prix, mais d’accompagner ce qui se présente, au rythme juste pour la personne.
Chaque séance est unique, chaque accompagnement est sur mesure. Le rêve éveillé libre et l’hypnose Ericksosienne permettent au corps et à l’âme de s’exprimer autrement, en dehors des mots, en dehors de la logique. Et parfois, cela suffit. Parfois, le corps libère une tension, une image se transforme, une émotion se pose. Et c’est là que la guérison commence.

À retenir :
L’amnésie traumatique est un mécanisme de survie mis en place par le cerveau.
L’inconscient est toujours le chef : il protège, il décide.
Le rêve éveillé libre est une méthode douce où l’on suit ce que l’inconscient veut travailler, dans l’ordre juste.
Le but n’est pas de forcer les souvenirs à revenir, mais de laisser l’inconscient s’exprimer à son rythme.
Le corps se souvient, même quand la mémoire consciente ne peut plus.
Attention aux charlatans qui promettent des guérisons instantanées : la vraie guérison est progressive.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter.
Je suis toujours disponible pour échanger, vous écouter, vous renseigner. Que ce soit pour mieux comprendre ce que sont l’hypnose ou le rêve éveillé libre, ou pour savoir si ces approches peuvent vous convenir, vous pouvez m’appeler ou m’écrire.
Nous pouvons aussi prendre rendez-vous pour une séance, en toute simplicité, à votre rythme.
Je vous accueille avec bienveillance, respect, et sans jugement.